Petit article qui paraitra peut-être dans la rubrique "Sport" de l'écho du Hall :
Le shootball est le sport troll populaire par excellence. Il réunit chaque Mundidey des centaines de participants répartis en 2 équipes d’une poignée de joueurs.
Un match de shootball, initialement étalé sur 2 mi-temps, a vu sa durée réduite progressivement au profit de la troisième mi-temps, beaucoup plus ludique.
En effet, les phases de jeux sont aujourd’hui limitées à 2 épreuves de « tir-au-fute », qui consiste à faire passer un projectile au travers d’un string en peau de zobelin depuis une distance de 100 furlongs (mesure trollienne correspondant à l’étirement maxi pouvant être obtenu entre la tête et les pieds d’un furgolin avant qu’il ne casse).
Le zobelin, quand à lui, était un petit animal préhistorique avec une tête champignonnesque posée sur un corps filiforme et vaguement cylindrique. Sans bras et sans jambes, son corps reposait directement sur ses 2 énormes pieds sphériques. Ne pouvant pas s’arrêter à cause de ses pieds ronds, et ne pouvant pas marcher, cette erreur de la nature se déplaçait sans cesse en sautillant, tout en produisant de petits cris ridicules : « Kohit !! Kohit !!».
Ces fossiles fort prisés par les adeptes du shootball et par les trollettes esseulées sont malheureusement très rares, et le string en peau de zobelin est donc fréquemment remplacés par un gobelin attaché et maintenu la gueule ouverte. Le jeu consiste alors à envoyer un dindon de course directement dans le gosier du gobelin (son nom vient de sa bouche hypertrophiée qui lui permet d’avaler sans mâcher des objets aussi gros que lui).
Rappelons aussi que le dindon de course est élevé en écurie, par croisements entre dindons du feu et dindons du Hum, ce qui donne aux descendants la particularité d’avoir le feu au cul.
Lorsque le match est terminé (environ 10 minutes après le début), l’équipe victorieuse entame alors la troisième mi-temps dans laquelle les vainqueurs fêtent leur victoire en compagnie des perdants.
S’en suit la quatrième mi-temps durant laquelle les perdants célèbrent leur défaite en compagnie des vainqueurs. Puis la cinquième où les trolls ayant trop bu lancent des jets de vomi sur l’arbitre placé à une distance de plus en plus importante. Il y a parfois une sixième mi-temps, lorsque le vainqueur du lancé de vomi - consacré déguobilleur d’élite pour l’occasion - paie sa tournée.
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